L'information d'aujourd'hui circule vite, mal et se nourrit plus du sensationnel que de la vérité. Certains vont même plus loin et se cachent derrière des "piétons" ou des rubriques humoristiques pour distiller des contre-vérités, voire des soutiens inavoués mais de plus en plus évidents.
Pourquoi ne pas imaginer que les "victimes systématiques" de ces parti-pris n'utilisent les mêmes moyens pour qu'enfin leur voix soit entendue ? C'est ce à quoi je vais m'attacher désormais dans cette rubrique : apporter une vision aussi juste que possible sur certaines publications qui nourrissent le scepticisme ambiant.
14/01/2017
Comment dire ?
Effectivement rien à ce jour ne m'a tué. Alors si j'applique la théorie des métamorphoses de l'esprit de Nietzsche, je dois être dans la force du lion. Peut-être dois-je m'interroger sur le fait de dire "merci"...
06/01/2017
Encore un titre accrocheur, mais pour quelle vérité ?
A notre arrivée, j'avais averti les cadres et les agents de l'administration : la gestion politique de la ville était terminée. Chacun devait se mettre au service du projet de mandature et de la population. Si la très grande majorité des fonctionnaires a très bien compris et mis en application cette demande, certains ont cru pouvoir passer outre et poursuivi leur mode de fonctionnement "à l'ancienne".
Que s'est-il donc passé au CCAS de Marmande ?
Il nous est possible désormais d'établir un triple constat :
1/ Les objectifs n'ont pas été atteints : le contrat de réciprocité et la commission extra-municipale sociale n'ont pas vu le jour alors qu'il s'agissait de priorités du maire. Ils font désormais partie du projet "2017 année sociale" qui sera dévoilé sous peu.
2/ Un personnel en grande souffrance. A l'occasion de la polémique au sujet des risques psycho-sociaux, je n'ai pas voulu pointer certaines responsabilités. Or, le personnel du CCAS est en grande souffrance en raison du type de management de l'ancienne directrice. Nous avons été amené en 2015 à diligenter une enquête par les ressources humaines en raison de nombreux cas de souffrance au travail. Le résultat en a été particulièrement clair : un défaut de management. N'ayant pas pour habitude de "tirer sur les ambulances", je n'ai pas fait état de cela pour préserver une sortie honorable à Mme Boulin. Or je constate qu'elle se dédouane de ses insuffisances. Il me faut donc rétablir la vérité et protéger le personnel.
3/ Des partenaires du monde associatif caritatif en grand questionnement. Depuis 2014, plusieurs de nos partenaires du monde caritatif ont tiré la sonnette d'alarme sur la qualité du service social marmandais. Nous avons dû en tenir compte dans nos décisions.
Sur un plan plus général, à quoi assiste-t-on ?
Ceux qui ont mis leur engagement politique entre parenthèse n'ont rien eu à craindre de nous. Bien au contraire, ils ont été jugés sur leur qualités professionnelles et ont parfois même été promus. La directrice générale actuelle et trois chefs de pôle sur quatre sont issus de l'ancienne administration. En revanche, d'autres ont poursuivi leur engagement et lorsque les objectifs ne sont pas atteints, nous nous posons légitimement des questions. Ce que nous remarquons, c'est que les trois responsables du PS qui ont quitté la municipalité marmandaise ont été embauchés par le Conseil Départemental. A l'heure des restrictions budgétaires, cela prête à interrogation. Mais ceux qui qualifient le "coup de froid" s'interrogent-ils ?
Alors non, il ne s'agit pas d'une décision politique, il s'agit d'une dépolitisation de l'administration.
05/01/2017
Ne parlons pas de la réaction de la députée, qui ignore qu'à ce stade des discussions, les utilisateurs extra-communautaires seraient écartés du calcul et pris en charge par l'agglomération au titre de l'attractivité territoriale. Encore faut-il participer aux réunions ou se renseigner pour le savoir...
